Il a tué mille morts et peut tuer encore
Il apporte la vie en emportant les corps
Il susurre sensuellement des vers d'or
Adoré et verni une fois qu'il s'endort
Il emporte le galant dans des rêves langoureux
Et le transforme doucement en amant amoureux
Il murmure à l'écrivain un thème mélodieux,
Muse doucement d'harmonieuses syllabes
Qu'il fait glisser comme la mer sur le sable
Lorsque l'homme écoute la respiration des dieux.
Il a tué mille morts et peut tuer encore
Pour vivre en nous toujours il mord
Et pourvoie à la passion de nos corps
Adoré et vernis une fois qu'il s'endort
Fous que nous sommes de le servir sur tous les dieux
D'espérer toujours qu'il nous guide vers les cieux
Car il se cache et ne peut se trouver que dans nos yeux
Camisole de romantisme et mors d'idéalisme