La compagnie du vent hurleur
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 MOLIÈRE, "Le médecin malgré lui", éd. Classique Larousse

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Kant

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Poissons Chèvre
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MessageSujet: MOLIÈRE, "Le médecin malgré lui", éd. Classique Larousse   MOLIÈRE, "Le médecin malgré lui", éd. Classique Larousse EmptyMar 5 Jan - 19:28

MOLIÈRE, "Le médecin malgré lui", éd. Classique Larousse, Paris
Comédie en prose.
3 actes, pour 64 pages.

Avis de lecture :
Très simple à lire, comme souvent chez Molière.


Je trouve cette pièce d'un comique particulièrement satirique, et c'est justement ce qui peut être attirant chez Molière.

Dans la scène ou le voisin tente de calmer Sganarelle alors qu'il bat sa femme, mais qu'il se fait remballer par Martine et puis par Sganarelle, la moquerie des gens qui se mêlent de tout est évidente et particulièrement bien menée.
Tout au long de la pièce, les railleries pleuvent sur les médecins, comme d'habitude chez Molière, mais toujours avec le même humour. Les discussions philosophiques de Sganarelle ne manquent pas de nous montrer le point de vue de l'auteur sur la profession.
Et il va même jusqu'à nous offrir une scène gratuite, hors d'oeuvre, qui est une satyre des maris jaloux, lorsque Sganarelle courtise Jacqueline.

Cette oeuvre ne manque absolument pas de piquant, et le rythme n'abîme en rien l'action.
Pièce très courte, très agréable à lire et qui vous fait très rapidement entrer, même en livre, dans son histoire.



Attention, ce qui suit développe les moments clefs de l'intrigue

Premier acte : dans la forêt, près de chez Sganarelle.
Après une violente dispute où elle s'est faite battre par son mari Sganarelle, Martine cherche à s'en venger et trouve en Valère et Lucas l'habile instruments de sa vengeance. Tous deux sont à la recherche d'un médecin qui puisse soigner Lucinde, la fille de Géronte, leur maître. Martine leur fait croire que son bûcheron d'époux l'est, mais ne l'avouera qu'à force de coups. Les deux hommes le rossent et après qu'il ait avoué, l'emmènent.

Second acte : chez Géronte.
Les deux valets présentent Sganarelle "le grand médecin" à Géronte et l'on apprend de quoi souffre sa fille : elle a perdu l'usage de la parole après que son père ait voulu la marier de force avec Horace, alors qu'elle aimait Léandre. Mais Horace est riche, alors que Léandre n'est que futur héritier d'un oncle fort riche. Sganarelle, n'étant pas médecin, commet quelques sottises (diagnostiquer Géronte, alors qu'il ne vient pas pour lui), mais étant présenté homme de sciences, tout lui est pardonné. Après avoir prescrit pour sa patiente du pain trempé dans du vin (le remède que l'on donne aux perroquets pour les faire parler), il propose même une saignée à Jacqueline, la nourrice. Fin de l'acte, Léandre vient le trouver et lui demande, appuyant sa requête d'une bourse sonnante, pour se déguiser en son apothicaire et pouvoir parler à Lucinde.

Dernier acte : toujours chez Géronte.
Léandre et Sganarelle discutent sur les médecins, et l'on apprend le point de vue assez drôle du médecin sur la profession (qu'il réussisse ou qu'il échoue, il est toujours payé pareillement, et ses clients ne viennent jmais se plaindre : vivant, il sont trop content d'avoir échappé à la mort ; décédés : ils ne sont plus en état). Puis, Sganarelle (que sa réputation enrichit au fur et à mesure des remèdes qu'il donne aux gens) s'en va courtiser Jacqueline, mais il est surpris par Lucas, le mari de la nourrice, et s'en fait un ennemi. Après s'être enfui prestement, il permet à Léandre et Lucinde de parler tout en occupant le père. La demoiselle retrouve alors la parole, et s'en sert pour assommer son père sous sa furie et sa détermination. Avant que cela ne tourne mal, Sganarelle intervient et conseille à mots couverts à son apothicaire (qui n'a pas été découvert) de fuire avec sa belle et de l'épouser en secret. Mais ils sont vu par Lucas, qui vient tout rapporté à son maître. Celui-ci fait alors arrêter Sganarelle et veut même le faire pendre. C'est alors qu'arrive Martine (qui ne tente même pas de sauver son mari).

Mais pour la fin, Léandre, qui a appris que son oncle avait passé l'arme à gauche (événement qui fait ici office de Deux Ex Machina) revient avec Lucinde, se montre honnête homme, et demande sa main à Géronte. Celui-ci l'accepte, Léandre étant maintenant homme riche. Sur ce fait, Sganarelle se voit sauvé de la pendaison, et décide s'établir médecin, car sa paie bien, c'est une profession qui n'a pa s de problème au niveau de la clientèle, et qu'en plus, grâce à cette aventure, il a déjà une réputation qui lui sera utile. Mais il prévient sa femme que les colères d'un médecin sont plus à craindre qu'on ne le croit.
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MOLIÈRE, "Le médecin malgré lui", éd. Classique Larousse
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